Artiste textile, graveuse

Le mythe de Pénélope dans l’Odyssée d’Homère
Ulysse est sorti vainqueur de la course de chevaux organisée par Icarios et ainsi il peut en épouser la fille, Pénélope. De leur union naîtra Télémaque. Mais, leur bonheur sera de courte durée, et la guerre de Troie va éloigner Ulysse de son île d’Ithaque pendant vingt longues années.
Le voyage du retour, jalonné d’aventures durera dix ans : c’est l’Odyssée.

Le trône, laissé vaquant par Ulysse, et la belle Pénélope vont attirer les convoitises de cent huit prétendants ! Pour écarter leurs assiduités, Pénélope use d’un stratagème : elle s’attache à tisser un grand linceul pour son beau-père Laërte, afin que son corps y soit enveloppé à sa mort.

Pendant trois ans Pénélope détisse la nuit ce qu’elle tisse le jour. Hélas, une de ses servantes la dénonce aux prétendants qui deviennent alors très très pressants...

Enfin de retour de son long périple, Ulysse mettra fin à cette désastreuse situation, aidé par son porcher Eumée, puis par son fils Télémaque. C’est déguisé en mendiant qu’il découvre alors les prétendants, usant et abusant de ses biens. Seuls deux fidèles le reconnaissent malgré son déguisement : d’une part, son chien Argos qui en meurt aussitôt d’émotion ; d’autre part, sa nourrice Euryclée qui, lui lavant les pieds en signe d’hospitalité, découvre la cicatrice qu’il s’était faite autrefois, lors d’une chasse aux sangliers.

Les prétendants, sont dépeints comme des personnages orgueilleux, violents, impies, irrespectueux des usages de l’hospitalité. De vrais goujats qui pillent les vivres d’Ulysse, boivent son vin, couchent avec certaines servantes et envisagent même de supprimer Télémaque.

Les prétendants sont massacrés à l’exception de deux d’entre eux : l’aède Phémius (contraint et forcé de chanter pour les prétendants) et le héraut Médon (qui apporta son aide à Télémaque)

À noter que le nombre de 108 est, dans plusieurs religions orientales, un nombre sacré. Les trois chiffres le composant représentent, un objet (1), aucun objet (0) et une infinité d’objets (8, ou l’infini).